Abergement : ensemble de tôles façonnées et souvent soudées, mises en œuvre par le couvreur-zingueur. Il est destiné à faire la liaison étanche entre les matériaux de couverture et les « accidents de toiture » : les souches de cheminées, les éléments de ventilation sortant en toiture, les ouvertures vitrées ou non destinées à l’accès ou à l’éclairage.

Arêtier : ligne saillante formée par l’intersection de deux pans de toiture.

Brisis : c’est la partie inférieure d’une toiture en combles à la Mansart.

Cabrons : sur-chevrons de bois de profil trapézoïdal qui permet la création d’ondes sous revêtement souple. (exemple : rouleau de goudron)

Calepinage : le calepinage est le procédé qui permet de calculer le nombre de tuiles, d’accessoires toiture ou le litelage nécessaire à la couverture d’un toit. C’est un mode de calcul complexe qui dépend de la pente et de la configuration toiture, mais aussi des modèles choisis. Le calepinage a une forte incidence sur le devis toiture. Plus les modèles sont grands, plus la mise en œuvre est rapide. D’un modèle à l’autre les écarts sont énormes : on compte par exemple de 8.75 à 9.65 tuiles/m² pour la tuile OMÉGA MAX, et les plus petits modèles, comme les tuiles plates 17×27, comptent de 59 à 65 tuiles/m2. Pour optimiser les prix de la rénovation toiture IMERYS Toiture a innové en concevant des tuiles doubles, comme la DOUBLE HP20 dont le rendu esthétique correspond à des tuiles petits moules.

Chanlatte : latte de bois biseautée, clouée sur les chevrons en rive d’égout de la toiture qui compense l’épaisseur de tuile qui manque au premier rang (le basculement). Elle peut être remplacée par un double liteau.

Chatière : Éléments métalliques ou de terre cuite destiné à la ventilation de la couverture et des combles.

Coffine : (ou cofine) tuile ou ardoise cintrée dans le sens de la largeur.

Doublis : double rang de tuiles ou ardoise, posé sur la chanlatte, qui compose la rive d’égout de la toiture. Appelé aussi battellement.

Égout : bord inférieur d’un versant équipé souvent d’une gouttière.

Faîtière : tuile demi-ronde ou angulaire qui recouvre la panne (poutre) horizontale, dite «faîtière», placée à la jonction des deux versants d’une toiture.

Gambardière : tuile cintrée en creux dans le sens de la largeur.

Gauche : tuile incurvée en longueur sur son bord gauche, dite « gauche à gauche » ou droit, dite « gauche à droite ».

Gironnée : tuile trapézoïdale pour la réalisation de tourelles, de tour ou de dôme.

Insufflation : Isoler la toiture est devenu une nécessité et c’est bien souvent le motif qui décide les particuliers à demander un devis toiture. Pour les combles difficilement accessibles ou les combles perdus, l’insufflation est la technique qui s’impose souvent. Le principe consiste à ménager une ouverture et à souffler sous pression un isolant en vrac comme la ouate de cellulose par exemple. L’isolant ainsi projeté doit permettre de calfeutrer toutes les zones – même les recoins — et traiter les ponts thermiques. La qualité de mise en œuvre est déterminante. Il s’agit d’un procédé d’une d’isolation toiture par l’intérieur d’un bon rapport qualité-prix. Pour les combles difficilement accessibles, une solution d’isolation par l’extérieur est aussi possible – le sarking ou toit montagne. Les performances sont excellentes, mais le prix de cette solution toiture est bien plus conséquent.

Isolation à combles perdus : L’isolation à combles perdus est un procédé d’isolation toiture par l’intérieur. L’isolant peut être soufflé ou insufflé, posé à l’horizontale sur le plancher, déroulé ou retenu par des caissons, plus rarement sous rampant.

Isolation par l’intérieur et isolation par l’extérieur : Il y a toujours deux solutions pour isoler une toiture : à l’intérieur de la maison ou à l’extérieur de la maison. La solution par l’intérieur est moins onéreuse et moins performante. Dans les deux cas, la qualité de la mise en œuvre est déterminante pour garantir la performance de l’isolation. L’excellence de la mise en œuvre dépend de l’expérience de l’artisan et du temps passé pour soigner les finitions. Une « fuite » d’1 mm sur 1 mètre divise par 5 la résistance thermique réelle de l’isolant, quel qu’il soit (Source : Institut de physique du bâtiment de Stuttgart). Un devis toiture de qualité prévoit donc des temps passés suffisants pour parfaire les finitions. L’expérience des artisans et les explications qu’ils donneront pour expliciter les solutions techniques proposées dans leur devis toiture sont des éléments aussi essentiels que le prix. La toiture c’est du sur-mesure, il vous sera aussi difficile de comparer les devis si les solutions proposées par les artisans sont très éloignées. Ces devis doivent désormais mentionner la performance attendue. Selon votre situation géographique, vérifiez les performances de l’isolant proposé au froid et au chaud. Seuls les isolants à forte inertie protègent de la chaleur.

Isolation sous rampants : L’isolation sous rampants désigne un procédé d’isolation par l’intérieur qui « suit » l’inclinaison de la pente du toit. L’isolant est placé entre les chevrons ou sous les chevrons. Cette solution d’isolation toiture est préférentiellement utilisée pour les combles aménagés ou pour les toitures « toute hauteur » dites « cathédrales ».

Lanterne : chapeau de ventilation qui finit une prise d’air, un évent…

Liteau : baguette de bois clouée sur les chevrons qui reçoit les ergots de la tuile, communément appelé « latte à tuile ».

Noquet : Les noquets sont des accessoires d’étanchéité toiture destinés à traiter certains points singuliers en tuile plate comme les pénétrations, les noues et les arêtiers. Ils sont en métal et ne sont plus visibles une fois la couverture achevée.
Plus les toitures sont complexes, plus elles exigent l’emploi d’accessoires d’ajustement entre les pans, les pans et les murs, etc. Le prix de la toiture est impacté in fine par ces éléments indispensables à une toiture réalisée dans les règles de l’art.

Noue : arête rentrante entre deux pans de toiture.

Pan de toit : Le pan de toit ou pan de toiture est une zone pentue homogène. On peut aussi dire versant ou rampant.
Sur un même bâti rectangulaire, on peut avoir un toit à un pan, deux pans, trois pans, ou 4 pans. Plus il y a de pans, plus il y a de points singuliers et donc de finitions (noues, arêtiers…) à traiter, plus les prix de toitures sont élevés et difficiles à estimer sans « visite sur site ».
Il y a autant de maisons que de plans de maisons possibles, il n’y a aucune limite aux variations, et donc aucun moyen de donner un devis toiture de référence fiable.

Panne : Les pannes sont des pièces de charpente traditionnelle. Les pannes sont les larges poutres horizontales qui soutiennent la toiture dans la longueur et sur lesquelles reposent les chevrons. La section d’une panne est supérieure à celle d’un chevron. Les pannes sont en appui sur les fermes.

Pendante : tuile cintrée dans le sens de la longueur.

Poinçon : élément de terre cuite décoratif qui couronne le point de rencontre d’un faîtage et des arêtiers, des arêtiers entre eux s’il n’y a pas de faîtage, ou le sommet d’un comble conique.

Pureau : partie visible de la tuile ou de l’ardoise qui est entièrement mouillée par l’eau de pluie. Il correspond à l’espacement des liteaux.

RGE (Reconnu Garant de l’Environnement) : On peut rénover sa couverture pour changer les tuiles ou les accessoires de toiture. La motivation à demander un devis toiture porte aussi souvent sur une amélioration de la performance énergétique. La qualification RGE des artisans ouvre droit aux crédits d’impôts — CITE (Crédit d’Impôts pour la Transition énergétique). Si des travaux d’isolation sont envisagés, soyez attentifs à cette qualification RGE.

Rive : l’extrémité du toit côté pignon.

Volige : La volige est une planche de bois servant de support aux matériaux de couverture. Le voligeage consiste à poser les voliges bord à bord sur les chevrons. Un écran souple respirant peut être posé sur les voliges